A propos
Longues promenades dans mes Corbières natales, sens en éveil, imprégnation de cette nature à la fois sauvage et si accessible , attirance toute particulière pour la garrigue sa végétation, ses senteurs, ses azeroliers, chênes kermés,
cades et autres oliviers.
Première « rencontre » avec des souches déracinées gisant à même le sol aride contemplation, regard insistant, main effleurant les stigmates du temps, projection dans l’imaginaire…évidence « utiliser ce qui m’est offert pour suggérer une idée nouvelle ».
Tirer partie de cette offrande, travailler en osmose avec
« ma » nature, « prendre de multiples directions dans un tout organique ». Avant toute utilisations d’un quelconque outil, n’être que dans l’anticipation du « futur devenir » de la pièce ainsi choisie.
Orienter, suivre ces fascinantes courbes racinaires ,parvenir à un rythme discontinu, libérer l’énergie brute, ne pas contrarier et ainsi affirmer, trancher et oser la ligne droite.
Depuis ce premier jour, je tourne sans relâche autour de mes sculptures pour affirmer tel ou tel mouvement indispensable pour contrebalancer l’aspect statique et préserver quel que soit l’angle de vue une nouvelle interprétation.
Aboutissement ultime : Me débarrasser de l’excès pour dynamiser le mouvement !
Mon cheminement correspond à deux démarches de travail, celle du Demiurge
et celle de la Quête du mouvement au travers de racines.
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